Publié dans Politique

Matchs éliminatoires-Coupe du monde - Les Barea vont jouer au Maroc ou à l'île Maurice

Publié le dimanche, 12 mai 2024

Le stade Barea va très vraisemblablement être désapprouvé par la Confédération africaine de football (CAF). Par ricochet, il n’accueillera pas les matchs des Barea contre les Aigles du Mali puis les Cœlacanthes des Comores, des matchs entrant dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde prévus à l'extérieur dans un mois. La sélection nationale de football de Madagascar va donc jouer sur un terrain neutre, et le plan B de la Fédération malgache de football (FMF) est le Maroc et Maurice. C'est la direction que semblent prendre les choses pour le stade Barea.

En effet, il est difficile de penser que le rapport éclair de l'inspection menée par un émissaire de la CAF la semaine dernière soit favorable pour l'antre des Barea. Même si les travaux recommandés par la CAF pour homologuer le stade Barea ont été bouclés, comme l'annonce le secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat, l'état très délabré de la pelouse laisse en effet très pessimiste quant à une issue favorable pour Madagascar. 

En l'état actuel des choses, la pelouse ne répond pas aux critères requis par la CAF. Il s'agit pourtant d'un élément primordial aux yeux de la CAF au contraire des escaliers d'évacuation, des portails, des tourniquets qui sont des accessoires pour lesquelles l'organe faitier du football africain est prêt à être moins regardant. Le traitement en cours sur la pelouse afin d'être opérationnelle lors des rencontres prévues en juin, aurait peut-être dû intervenir plus tôt.

La réhabilitation du stade aurait dû être entamée depuis trop longtemps. Pour rappel, cette pelouse a été mise à mal lors de l'accueil des Barea CHAN, médaillés de bronze il y a plus d'un an. Par ailleurs, à l'instar des installations de sécurité, la réhabilitation de la pelouse faisait partie des recommandations formulées par la CAF pour que le stade soit homologué,  il y a de cela plusieurs mois. Des recommandations qui n'ont pas été mises en œuvre par les responsables malgré les rappels. 

Conséquence, le stade Barea de Mahamasina n’a pas fait partie des stades ayant obtenu une homologation lors de l’évaluation menée par la CAF en avril. Les autorités de la Grande île se sont donc proposées de remédier aux lacunes constatées par les inspecteurs de la CAF, notamment en ce qui concerne la pelouse. Des efforts tardifs qui risquent d'être insuffisants. En tout cas, le couperet va tomber dans les prochaines heures pour le stade. Il est même possible que la décision négative pour le stade Barea soit déjà tombée à l'heure où vous lirez ces lignes. 

Bien que pouvant impacter sur la motivation des joueurs des Barea, la non homologation très probable du stade pour les deux prochains matchs et l'obligation de jouir des matchs à domicile sur un terrain qui n'est pas le leur, n'est pas une fatalité en soi. Il faudrait utiliser cette situation pour améliorer les choses. Pourquoi ne pas, par exemple, confier la réhabilitation de la pelouse du stade à un professionnel. Beaucoup d'observateurs s'interrogent pourquoi les responsables n'ont pas eu recours aux services de la seule et unique entreprise malgache agréée par la Fédération internationale de football pour les pelouses. 

Il s'agirait cette fois-ci de ne pas rater le coche. Priver les supporters de deux matchs peut passer. Mais répéter la même erreur une deuxième fois sera difficile à faire avaler. Les fans des Barea ont le droit de voir leurs joueurs disputer les matchs internationaux prévus en septembre prochain, qualificatifs pour la Coupe d'Afrique des nations, dans leur antre à Mahamasina. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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